Les députés italiens suspendent les sessions parlementaires pour protester contre la complicité de leur pays avec l'occupation.

Un groupe de députés italiens a protesté symboliquement à l'intérieur de la salle du parlement pour demander des comptes à leur gouvernement concernant l'occupation israélienne à la suite des attaques contre la Flottille mondiale Sumud visant à briser le siège de Gaza, à laquelle des activistes italiens participent.

Les députés du Mouvement Cinq Étoiles se sont assis par terre dans la salle plénière du parlement, rejoints plus tard par des députés du Parti Démocratique et de la Gauche Verte. La protestation a continué pendant un certain temps avant que le parlement reprenne ses travaux.

La députée Stefania Ascaro a déclaré : "Après avoir occupé la salle et interrompu les travaux, nous avons obtenu l'engagement du ministre de la Défense de comparaître devant le parlement," soulignant qu'ils continueront à protester et à occuper la salle jusqu'à ce que le gouvernement garantisse la protection de tous les citoyens à bord de la Flottille mondiale Sumud.

Ascaro a condamné le ciblage de la Flottille mondiale Sumud en mer Méditerranée, affirmant : "Les attaques israéliennes contre la flottille sont des actes terroristes contre des civils. Ce sont les mêmes crimes commis par Israël après la mort de 70 000 personnes, dont plus de 20 000 enfants à Gaza."

La députée a critiqué la complicité de son pays avec l'occupation dans le génocide, déclarant : "Ce gouvernement n'a rien fait du tout, n'a rien fait pour arrêter le génocide, continue d'acheter et de vendre des armes, refuse de reconnaître l'État de Palestine, refuse d'imposer des sanctions et ne signe pas les résolutions internationales pour mettre fin au cessez-le-feu."

Ascaro a ajouté que tout cela fait du gouvernement "un partenaire et coupable dans le génocide, et toutes les relations économiques, commerciales, militaires et diplomatiques avec cet État terroriste doivent être rompues jusqu'à ce qu'il retrouve son humanité," appelant à ce que l'aide soit livrée à Gaza et à garantir la sécurité des activistes participant à la Flottille de la Liberté car il s'agit d'une "mission humanitaire pacifique."