Les habitants du quartier de Sheikh Jarrah, qui se trouvent à l'intérieur de la tente de sit-in devant la maison du martyr Omar al-Qasim, l'une des maisons menacées de démolition, ont exigé des pressions sur les institutions de Jérusalem pour mobiliser leurs membres et se présenter à la tente du sit-in.

Les manifestants ont déclaré, lors de la réception d'une délégation de jeunes habitants de Jérusalem venus manifester leur solidarité avec leurs maisons menacées, que "le temps presse pour nous, et il ne nous reste plus que 40 jours pendant lesquels nous mettons la pression sur l'occupation pour revenir sur ses décisions. "

Ils ont expliqué qu'ils étaient dans la tente du sit-in, depuis les premières heures du matin et jusqu'au soir.

Les habitants du sit-in ont exprimé la bienvenue à tous ceux qui se sont solidarisés avec eux, exigeant que la question de la tente soit éclairée et attire l'attention du monde.

Un membre de la délégation en visite à Jérusalem a déclaré que cette initiative est organisée par des groupes de jeunes de la ville de Jérusalem, qui entreprendront désormais une visite quotidienne à Sheikh Jarrah.

Il a souligné que les activités de l'initiative se poursuivent afin d'encourager les habitants de Jérusalem et les militants solidaires à visiter cette région et à transmettre le message de cette tente au monde entier.

Il a ajouté: « Nous considérons Cheikh Jarrah comme faisant partie intégrante de la terre historique de Palestine, car elle est aujourd'hui menacée par des déplacements forcés, comme le quartier d'Al-Bustan et les quartiers de Silwan, et ici nous resterons déterminés, et nous ferons tous nos efforts pour aider».

Les habitants du quartier de Sheikh Jarrah, au nord de la vieille ville de Jérusalem occupée, font face depuis 1972 à un plan israélien visant à les déplacer et à construire une colonie sur les décombres de leurs maisons.

Récemment, l'occupation a intensifié ses mesures pour mettre en œuvre son plan et imposer une réalité au peuple, notamment après la publication de décisions successives par les tribunaux d'occupation en faveur des associations de peuplement qui mènent ce dispositif.

L'occupation a donné du délai à des dizaines de familles de Jérusalem, le dernier en août pour quitter leurs maisons.