Michele Piras condamne l'attaque israélienne contre les Casques bleus de la FINUL au milieu de la violence croissante à Beyrouth

Michele Piras condamne l'attaque israélienne contre les Casques bleus de la FINUL au milieu de la violence croissante à Beyrouth

Michele Piras, membre du Comité exécutif et président de l'Europe pour la Ligue des parlementaires pour al-Quds et la Palestine, a fermement condamné l'attaque récente d'Israël contre la mission de maintien de la paix de la FINUL, considérée comme un obstacle à ses opérations militaires. Cet incident survient alors que des bombardements incessants continuent de s'abattre sur le centre de Beyrouth, entraînant un nouveau bilan tragique : 22 morts et 117 blessés.

Piras a révélé qu'Israël avait ordonné aux Casques bleus de quitter leurs positions, et lorsque l'ONU a refusé, ce qui est maintenant qualifié par beaucoup de "attaque délibérée" a eu lieu, constituant un crime de guerre. "L'ironie triste est qu'ils nous tirent dessus avec nos propres armes : les armes de l'Occident, les armes des démocraties. Les mêmes armes utilisées pour massacrer les Palestiniens et les Libanais," a-t-il déclaré.

Le député a souligné qu'il est désormais évident pour tous qu'Israël a franchi la ligne de la légitime défense. "Il a fallu des dizaines de milliers de victimes, le sang versé des Palestiniens à Gaza et des civils libanais, la destruction complète des villages, et des bombardements indiscriminés de camps de réfugiés et de villes, ainsi qu'une attaque contre une mission internationale respectée, pour enfin provoquer une réaction."

Piras a souligné le coût humain stupéfiant du conflit : plus de cent mille blessés, des milliers de mutilés, et vingt mille enfants massacrés. "Il a fallu que des Casques bleus soient ciblés pour que le monde se réveille et réalise que le gouvernement israélien est complètement hors de contrôle."

Bien qu'il ait reconnu la réponse tardive, il a insisté sur la nécessité d'une action immédiate. "Nous avons besoin de mesures sérieuses : des sanctions sévères, la fin de la coopération militaire et des fournitures, un arrêt immédiat du massacre, un retrait dans les frontières reconnues par l'ONU, et une véritable protection internationale pour les civils."

L'appel à l'action de Piras souligne l'urgence pour la communauté internationale d'intervenir et de s'attaquer à la violence croissante et à la crise humanitaire dans la région.

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