La Commission générale palestinienne au Canada et l'Organisation du droit pour la Palestine, en collaboration avec des membres du Parlement canadien, ont organisé un événement spécial dans l'édifice du Parlement intitulé : « Assumer la responsabilité : la responsabilité du Canada envers la Palestine en vertu du droit international."
Les intervenants et députés participant à l'organisation de l’évènement juridique ont subi une vive attaque de la part des institutions du lobby sioniste, qui les ont accusés d'antisémitisme et de leurs positions « anti-État juives », selon leurs propos.
L'ambassadrice de l'État de Palestine au Canada, Mona Abu Amara, a affirmé que le Canada avait une responsabilité envers la cause palestinienne. En effet, le pays est reconnu comme l'un des plus fervents défenseurs des droits de l'homme et du système international basé sur des règles. Cependant, elle s'interroge sur la raison pour laquelle une équivalence est faite entre un peuple sous occupation et la puissance occupante.
Abu Amara a ajouté : « Nous espérons que le Canada ne traitera pas la Palestine comme une exception pour protéger ce système international, et qu'il cessera de traiter avec Israël comme une exception, et le moment est venu pour la communauté internationale d'assumer ses responsabilités envers la Palestine. , et d'obliger Israël à appliquer les règles du droit international, car aucun occupant ne décidera de Un jour, il se réveillera et arrêtera l'occupation s'il n'est pas traité conformément à la loi.
Les membres de l'Assemblée ont exhorté le Canada à prendre ses responsabilités envers la question palestinienne en mettant fin à l'occupation et en obligeant Israël à rendre des comptes devant la communauté internationale, contribuant ainsi à l'instauration de la justice et de la paix.
À son tour, le représentant Polaris a évoqué les doubles standards, et qu'il est inacceptable que ce qui se passe en Palestine se poursuive, en disant : "Il est étrange de constater que les principes adoptés pour l'Ukraine ou tout autre pays ne s'appliquent pas à la Palestine et à Israël. Alors que le monde entier est en mouvement, la situation en Palestine semble être mise de côté."
Polaris a ajouté : "J'ai grandi alors que la Palestine est toujours occupée, et rien n'a changé jusqu'à présent. Notre position est claire. Nous devons y adhérer et la mettre en œuvre, et voter aux Nations Unies en faveur de la Palestine. Le Droit international est clair et la position du gouvernement canadien est claire, et nous, en tant que parties, avons également une position claire, qui est la nécessité de mettre fin aux souffrances du peuple palestinien qui est tué chaque jour et perd sa terre.
Il a affirmé le refus de son parti d'envoyer des armes à Israël tant qu'il occuperait la Palestine, appelant également à l'interdiction des biens des colonies au Canada.
Six intervenants ont participé au symposium, animé par la militante des droits de l'homme à La Fondation « loi pour la Palestine » Karen Rodman, et ont abordé plusieurs axes principaux, dont les plus importants sont : la situation juridique en Palestine, y compris le droit à l'autodétermination pour Les Palestiniens et la responsabilité des États, dont le Canada, un sujet soulevé par le rapporteur des Nations Unies Sur la Palestine, Francesca Albanese.
L'ancien rapporteur spécial des Nations Unies sur la Palestine, le professeur Michael Link, chargé de cours à l'Université Western à London, en Ontario, a présenté une étude des fondements juridiques et des implications de l'occupation israélienne à long terme, ainsi que de la position et de la responsabilité du Canada à son égard.
Le représentant légal des victimes de Gaza à la Cour pénale internationale, l'avocat Triestino Marinello, a parlé de la quête palestinienne de justice et de responsabilité devant (la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale), ainsi que de la position et de la responsabilité du Canada à cet égard.
Le chef du Centre de la Fondation Al-Haq, Wissam Ahmed, a discuté du projet de colonisation israélien et des contradictions entre les politiques anti-canadiennes du Canada et ses applications favorables.
Alors que le professeur de droit international à l'Université Queen Mary de Londres, Neve Gordon, a discuté des piliers du régime d'apartheid, que représente-t-il en termes de droit international et quelles entités canadiennes sont responsables de soutenir le régime d'apartheid israélien ?.
Pour sa part, Lara Friedman, présidente de la Fondation pour la paix au Moyen-Orient, a parlé de l'impact négatif de la définition de l'antisémitisme de l'International Holocaust Remembrance Alliance (IHRA) et des préoccupations à ce sujet d'un point de vue juridique et politique, en en plus de la responsabilité du Canada lorsqu'il s'agit de recruter cette définition contre les défenseurs de la cause palestinienne.
L’évènement s'est déroulé en présence du vice-président du Nouveau Parti démocratique, député Alexandre Boliris, de la présidente du Parti vert, Elizabeth May, et de Mario Beaulieu, du Parti du Bloc québécois, en présence d'un groupe de membres de la diplomatie corps, des députés de différents partis fédéraux, des conférenciers, des étudiants universitaires et un certain nombre d'institutions de la société civile de défense de la cause palestinienne et des membres de la communauté palestinienne.
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