La délégation du Parlement européen a fermement condamné la politique d'occupation d'Israël en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, et s'est déclarée profondément préoccupée par la situation des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé. Elle a réitéré que le respect du droit international est essentiel pour parvenir à la paix au Moyen-Orient et demeure une priorité fondamentale pour l'UE.

Selon un communiqué publié hier soir, sept membres de quatre groupes politiques de la délégation du Parlement européen pour les relations avec la Palestine, dirigée par la vice-présidente Margrethe Okun (Parti vert danois - ALE/Danemark), ont conclu vendredi dernier leur visite officielle en Palestine (20-23 février 2023).

Les membres qui ont effectué la visite officielle ont fermement condamné la décision unilatérale des autorités israéliennes d'interdire à nouveau l'entrée en Palestine et le refus d'entrée au chef de la délégation Manuel Pineda (Gauche/Espagne) et à la députée européenne Ana Miranda Paz (Verts-ALE/Espagne) d'entrer en Palestine et de refuser l'accès à la bande de Gaza à l'ensemble de la délégation. Ils ont souligné qu'il est inacceptable que les autorités israéliennes tentent de bloquer les travaux du Parlement européen.

La déclaration a révélé que l'objectif principal de la visite de la mission était d'examiner la situation politique, sociale et des droits de l'homme dans le territoire palestinien occupé et de dialoguer avec les acteurs politiques et les organisations de la société civile.

Les membres de la délégation ont rappelé que les colonies étaient illégales au regard du droit international. La colonisation et l'annexion doivent être stoppées et inversées afin de parvenir à une solution à deux États et à un État palestinien viable.

La délégation a compté 7 membres : Margrete Auken, César Luena, Nicolás Gonzales Casares, Salima Yenbou, Grace O’Sullivan, Marc Botenga, João Pimenta Lopes.