L'ambassadeur Richard Mills, représentant adjoint des États-Unis auprès des Nations Unies, a déclaré lors de son intervention hier devant le Conseil de sécurité que les États-Unis sont profondément préoccupés par la montée des tensions en Cisjordanie et dans et autour de Jérusalem, en particulier la violence perpétrée contre des civils ordinaires qui tentent de vivre leur vie du mieux qu'ils peuvent.

A cet égard, Nous exhortons les autorités à condamner les actes de violence et également à répondre aux attaques d'une manière proportionnée et raisonnable qui cherche à éviter les pertes de vie inutiles.

De tels épisodes risquent de précipiter une escalade encore plus grande de la violence. Nous appelons Israéliens et Palestiniens à s'abstenir de toute action qui aggraverait la situation déjà tendue dont nous venons d'entendre parler et qui saperait les efforts visant à faire avancer une solution négociée à deux États. Ces actions comprennent les démolitions, l'expansion des colonies, les expulsions de familles palestiniennes des maisons dans lesquelles elles vivent depuis des générations, l'incitation à la violence et l'indemnisation des personnes emprisonnées pour des actes de terrorisme.

Nous appelons également les autorités à tenir les responsables de violences pleinement responsables de leurs actes. Tous les auteurs doivent faire face à une justice égale devant la loi.

M. Mills a dit que les membres de la société civile israélienne et palestinienne ont un rôle important à jouer dans la promotion de la paix. L'ambassadeur Thomas-Greenfield a rencontré des dirigeants de la société civile à Ramallah et a été, franchement, inspiré par leur travail – leur travail pour faire avancer la démocratie, les droits de l'homme et les opportunités économiques pour le peuple palestinien. Nous soutenons également les rôles des ONG israéliennes et palestiniennes dans la surveillance des violations des droits humains où qu'elles se produisent.

Il a conclu : « Alors que les États-Unis ont versé plus de 318 millions de dollars au cours de l'exercice 2021 à l'UNRWA pour aider les Palestiniens dans le besoin, nous sommes profondément préoccupés par le fait que l'agence est à nouveau confrontée à un déficit financier immédiat. Nous notons le large soutien des États Membres au travail de l'Agence, exprimé le plus récemment lors de l'exposé du HCR devant ce Conseil et lors du débat humanitaire de l'Assemblée générale. Nous remercions les États Membres qui contribuent à l'UNRWA, notamment le Qatar et le Koweït, pour leur récente générosité à cet égard. Nous renouvelons notre appel à tous les États membres pour qu'ils fournissent des contributions financières à l'UNRWA alors que nous travaillons à la création d'une agence financièrement viable qui s'acquitte efficacement de son mandat et opère conformément aux principes humanitaires.