Des spécialistes dans la question des prisonniers palestiniens ont insisté sur l’importance de l’action diplomatique et internationale pour sauver la vie des prisonniers malades, en particulier du prisonnier Bassam al-Sayeh, entré dans une phase dangereuse qui menaçait sa vie, du fait de la politique de négligence médicale pratiquée par le gouvernement d’occupation contre les prisonniers.

Cela a eu lieu lors d’un colloque sur les médias organisé, mercredi, par le ministère de Prisonniers et des ex-détenus libérés et le bureau d’information des prisonniers, intitulé “La négligence médicale est un crime organisé contre les prisonniers palestiniens. Sauvez Bassam Al Sayeh”, en présence et à la participation d’un groupe de représentants d’institutions travaillant dans le domaine des prisonniers, du comité des prisonniers et des ex-prisonniers.

Ashraf Hussein, directeur général des relations publiques et des médias au ministère, a souligné l’importance d’unifier le discours médiatique des factions dans l’intérieur palestinien, de l’orientier pour servir le dossier des prisonniers et d’exposer les crimes de l’occupation contre les prisonniers, en particulier la négligence médicale, loin de tout conflit politique inter-palestinien.

Pour sa part, Ali al-Mughrabi, “porte-parole du Bureau d’information des prisonniers”, a eclairci le sens réel de la négligence médicale, indiquant qu’il s’agissait d’un crime commis par les autorités d’occupation, puis par la gestion des prisons de manière systématique, avec préméditation et surveillance, visant explicitement la santé physique et mentale des prisonniers palestiniens.

Al-Mughrabi a parlé de l’état de santé détérioré du prisonnier malade Bassam Al-Sayeh; âgé de 47 ans, originaire de Naplouse, souffre d’insuffisance cardiaque, metant en garde contre son état détérioré, qui est entré au 4e stade (la phase finale, au niveau médical). Le rapport médical, dont une copie a été transmise au Bureau de médias des Prisonniers, indique que l’âge médical de Sayeh ne dépasse pas la fin de cette année.

Il a insisté sur la nécessité d’adopter officiellement la question du prisonnier Bassam Sayeh et d’autres prisonniers malades, en ouvrant des canaux et des passerelles avec les différents pays du monde, réitérant que tout côté, outil et moyen permettant d’activer davantage de pression et d’influence sur l’État d’occupation doit être adopté et soutenu, afin de respecter le droit international et les normes communautaires, fournir un environnement médical au prisonnier Sayeh et à tous les prisonniers malades.

Khaled Fahad, porte-parole de la Fondation de solidarité internationale de Beyrouth, a participé à une vidéoconférence, dans laquelle il a souligné l’importance des efforts internationaux déployés par un groupe d’institutions solidaires du dossier des prisonniers, pour dénoncer les crimes israéliens commis à leur encontre.