La CPI ordonne la réouverture du dossier du massacre de Marmara

La CPI ordonne la réouverture du dossier du massacre de Marmara

La Cour pénale internationale (CPI) a demandé lundi à son procureur, pour la deuxième fois, de reconsidérer la question de savoir si Israël devait faire l’objet de poursuites, dans le cadre du massacre perpétré par l’armée d’occupation israélienne contre la flottille d’aide qui se dirigeait vers la bande de Gaza en 2010.
Le procureur, Fatou Bensouda, a décidé en 2014 de ne pas engager de poursuites contre “Israël”, estimant généralement que les faits “n’étaient pas suffisamment graves”, bien qu’il ait semblé “logique de croire” que des crimes de guerre avaient peut-être été commis dans l’attaque perpétrée par une unité des forces spéciales israéliennes, tuant 10 militants turcs .
Bensouda a confirmé sa décision en 2017, après que la CPI lui a ordonné de reconsidérer sa position, mais les juges de l’appel lui ont ordonné aujourd’hui d’examiner à nouveau la question du renvoi “d’Israël” à la Cour pénale internationale à La Haye dans cette affaire.
“Le procureur devrait reconsidérer sa décision avant le 2 décembre 2019”, a déclaré à la cour, Solome Ballungi Bossa, président de la cour d’appel, ajoutant que la majorité des juges avaient confirmé la décision et deux s’y étaient opposés.
Le 31 mai 2010, une flottille organisée par une association turque a été attaquée par une unité des forces spéciales israéliennes, alors qu’elle naviguait dans les eaux territoriales en destination vers la bande de Gaza.
Neuf Turcs à bord du navire “Mavi Marmara”, ont été tués lors de l’agression israélienne, qui avait conduit à la détérioration des relations diplomatiques entre la Turquie et “Israël”. Un 10e militant turc a succombé, plus tard, de ses graves blessures. La flottille comprenait 8 navires transportant 70 passagers d’une quarantaine de pays, destinés à acheminer de l’aide à Gaza, et attirant l’attention de la communauté internationale sur les conséquences désastreuses du blocus injute et inhumain imposé sur la population de la bande de Gaza, qui dure jusqu’à présent depuis plus de 13 ans .
Source: Le Centre Palestinien D’Information

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