Le Premier ministre palestinien Rami al-Hamdallah a déclaré mardi que son gouvernement avait démissionné à la disposition du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à la suite d’une recommandation du Comité central du Fatah de former un nouveau gouvernement.

Dans un communiqué de presse publié à la suite de la réunion hebdomadaire du gouvernement palestinien à Ramallah, Al-Hamdallah a déclaré que son gouvernement “continue de s’acquitter de ses tâches et assume toutes ses responsabilités jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement”.

Il a souhaité que les consultations aboutissent à la formation d’un nouveau gouvernement le plus rapidement possible.

Par cette décision, al-Hamdallah a donné un coup dur pour les efforts de réconciliation bloqués avec le Hamas.

Dimanche dernier, le Comité central du Fatah a recommandé la formation d’un gouvernement politique composée de factions et de personnalités indépendantes de l’OLP, justifiant ainsi l’appel à une réconciliation défaillante avec le Hamas.

Les factions palestiniennes se sont opposées à cette adoption, appelant en même temps à former un gouvernement d’union nationale avec la participation de tous les Palestiniens, l’une de ses tâches principales pour préparer des élections globales.

Une scission entre le Fatah et le Hamas depuis 2007 n’a pas permis de mettre fin à plusieurs accords, le dernier en date étant celui de 2017, en raison de désaccords sur plusieurs questions, notamment le renforcement du pouvoir du gouvernement à Gaza et le dossier des employés nommés par le Hamas sous son régime de la bande de Gaza. .

Depuis septembre 2013, Rami al-Hamdallah est le chef du gouvernement palestinien, recommandé par Abbas.

En février 2014, al-Hamdallah a formé le gouvernement de consensus, par consensus entre toutes les factions palestiniennes, y compris le Hamas et le Fatah.

Source: Le Centre Palestinien D’Information