Le Congrès espagnol a adopté à l’unanimité une motion non contraignante appelant le gouvernement à reconnaître l’état palestinien, mais a ajouté qu’il devait être atteint par le biais de négociations avec “Israël”.
Le texte adopté mardi par le Congrès des députés, la chambre basse de l’Espagne, est le résultat de longues négociations sur le libellé précis du projet de motion entre le parti populaire au pouvoir et le parti socialiste ouvrier (opposition) qui a déposé la motion le mois dernier.
La motion demande au gouvernement de “reconnaître la Palestine en tant qu’État” mais ajoute que cette reconnaissance “doit être le résultat d’un processus de négociation entre les parties garantissant la paix et la sécurité pour les deux”.
“Ce n’est pas contraignant, il ne fixe pas de délai pour la reconnaissance, il laisse au gouvernement la marge nécessaire pour procéder à la reconnaissance quand il le jugera opportun”, a déclaré lundi à Bruxelles le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Garcia-Margallo.
“Si nous voulons être efficaces, cette reconnaissance doit se faire en coordination avec l’Union européenne”, a-t-il ajouté.
La Chambre des communes britannique et la chambre haute de l’Irlande ont toutes deux approuvé des motions non contraignantes reconnaissant l’état de Palestine sans aucune référence aux négociations. Aucun des deux gouvernements n’a répondu à cet appel.
Les législateurs français doivent se prononcer le 28 novembre sur une proposition similaire du parti socialiste au pouvoir exhortant le gouvernement à reconnaître la Palestine en tant qu’État.
Le nouveau gouvernement suédois de gauche a fait un pas de plus et a officiellement reconnu un État palestinien le 30 octobre, suscitant une vive protestation d’Israël, qui a rapidement retiré son ambassadeur de Stockholm.
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