Le Parlement jordanien a approuvé, dimanche, une proposition visant à former un comité chargé de réévaluer tous les liens officiels avec l’Etat d’occupation israélienne, y compris l’accord de paix de 1994.

Selon la proposition, le comité étudiera les accords passés entre la Jordanie et l’occupation israélienne afin de déterminer s’ils doivent être poursuivis ou annulés.

Toutefois, la décision du Parlement jordanien de dimanche ne signifie pas nécessairement que les accords de paix avec les occupants israéliens seront annulés, puisqu’une telle décision nécessite l’approbation du gouvernement, du palais royal et du conseil qui avise le roi Abdallah II de Jordanie.

Une source politique jordanienne a déclaré que, malgré la décision de dimanche, il est encore peu probable d’obtenir son approbation finale. Elle démontre néanmoins la colère présente actuellement dans le pays suite à la reconnaissance de Jérusalem en tant que capitale de l’Etat d’occupation israélienne par le président américain Donald Trump, mercredi soir.

Il y a plusieurs années, les députés jordaniens ont unanimement demandé au gouvernement d’expulser l’ambassadeur israélien d’Amman par mesure punitive après que des détectives en entité sioniste ont arrêté le mufti de Jérusalem dans la mosquée sainte d’al-Aqsa.

Les relations entre la Jordanie et Israël se sont dégradées après l’assassinat de deux citoyens jordaniens par le garde de l’ambassade israélienne à Amman en Juillet dernier.