La Ligue des parlementaires pour al-Qods et la Palestine a organisé une réunion vendredi, réunissant le président du Comité d'amitié turco-palestinien au Parlement turc et vice-président de la Ligue, Hasan Turan, avec une délégation parlementaire jordanienne dirigée par le premier vice-président de la Chambre des représentants jordanienne, Mustafa Al-Khasawneh. La réunion visait à discuter des derniers développements de la cause palestinienne et à renforcer la coopération parlementaire en soutien aux droits du peuple palestinien.

Lors de la réunion, Turan a appelé les parlementaires du monde entier à agir immédiatement pour tenir les dirigeants de l'occupation israélienne responsables de leurs crimes à Gaza et à travailler au renforcement de la résilience du peuple palestinien sur sa terre.

Turan a souligné que le génocide israélien dans la bande de Gaza est sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Il a insisté sur le fait que cette injustice et cette agression israélienne n'ont pas commencé le 7 octobre, mais remontent au premier congrès sioniste, en passant par la Déclaration Balfour, jusqu'à la proclamation de l’entité sioniste en 1948.

Il a ajouté : « Cette injustice dure depuis 77 ans, avec la saisie systématique des terres palestiniennes. Elle s’est poursuivie avec les agressions contre la mosquée Al-Aqsa – notre première Qibla –, les tentatives de judaïsation de Jérusalem occupée et les assassinats continus de nos frères et sœurs palestiniens qui la défendent courageusement. »

Turan a déclaré que cette question n'était pas uniquement celle des Palestiniens, ni seulement celle des Arabes ou des musulmans, mais qu'elle concernait l'humanité, la justice et les droits. Il a poursuivi : « Pendant 467 jours de ce génocide, les meurtriers ont cherché à accumuler des richesses et des profits au prix du sang et des corps des Palestiniens. Par conséquent, nous tous – en tant que musulmans, en tant qu’hommes et femmes libres de ce monde, et en tant que croyants en la justice et la vérité – devons nous opposer à cette injustice et la combattre par tous les moyens. »

Il a affirmé : « La terre de Palestine n'est pas à vendre, Gaza appartient à son peuple, et Jérusalem est la capitale de l'islam et des musulmans – c’est notre première Qibla et notre ligne rouge. En tant qu'enfants de cette Oumma, nous devons tous rester unis face à cette agression brutale. »

Pour sa part, le président de la Commission parlementaire jordanienne sur la Palestine, le député Suleiman Al-Saoud, a réaffirmé la position inébranlable de la Jordanie contre les politiques de déplacement forcé et a souligné l'importance de poursuivre le soutien humanitaire face à la situation critique à Gaza.

Al-Saoud a également mis en avant l'importance de la tutelle hachémite sur les lieux saints islamiques et chrétiens de Jérusalem, saluant les positions turques soutenant ce rôle.

Al-Saoud et Turan ont tous deux appelé les parlementaires du monde entier à agir immédiatement pour tenir les dirigeants de l'occupation israélienne responsables de leurs crimes à Gaza. Ils ont insisté sur le fait que l'impunité n'était plus acceptable et qu'un mouvement parlementaire international devait être lancé pour poursuivre en justice les responsables des violations des droits humains dans les territoires palestiniens occupés.